Des herbes pas si folles...

Les fleurs sauvages et herbes hautes que vous pouvez observer au sein de l’espace public (avenue Niépce, lac des Prés Saint-Jean, parc de la biodiversité, etc.), ne sont pas le résultat d’une négligence, ces espaces ont volontairement été laissés enherbés dans le cadre de la gestion différenciée de nos espaces verts.

Depuis l’abandon des produits phytosanitaires et du désherbage chimique, les services de la collectivité continuent de perfectionner les techniques manuelles et mécaniques (tondeuse, brûleur thermique, désherbeur mécanique, binette, etc.) pour entretenir les zones végétalisées. Plus respectueuses de l’environnement, ces méthodes nécessitent toutefois davantage d’heures de travail et, de fait, une manière différente de concevoir et de traiter les espaces verts de la collectivité.

L’introduction plus importante de plantes vivaces et la création de petites surfaces de friches fleuries favorisant la biodiversité optimisent ainsi l’abandon du traitement phytosanitaire des espaces. Évidemment, le verdissement volontaire de certains secteurs transforme le visage de la ville telle que nous la connaissions. Il s’agit donc d’appréhender ce changement culturel où une partie de la flore spontanée n’est plus considérée comme nuisible mais, au contraire, la marque d’une ville plus verte, plus saine, plus responsable et, surtout, plus agréable à vivre.