Événement

Julien Granel en concert !

Chalon renoue avec les grands concerts de fin d’été et réserve un retour enflammé à ce rendez-vous de fête et de partage avant la rentrée.

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Nommé aux dernières Victoires de la Musique dans la catégorie « Révélation Scène », Julien Granel, infatigable showman coloré, va faire vibrer le Port Villers le 31 août.
En pleine création en studio, cet artiste foisonnant et passionné a pris le temps de répondre à nos questions !

 

  • Vous ne vous encombrez pas des étiquettes  : pop, funk, rock, électro, disco. Quelles sont vos influences ?

Julien Granel : "Mes influences sont très électro et Club. La première musique qui m’a vraiment touché, c’est l’album Discovery de Daft Punk. Je trouvais très excitante cette manière de produire. Ensuite, j’écoutais beaucoup de funk comme Jamiroquai ou du disco. J’adorais le groove et le côté dansant, qui rejoignait la musique Club. J’ai aussi beaucoup écouté de pop, comme Elton John qui me touchait par ses accords et ses mélodies. C’est un mélange de tous ces ingrédients qui fait ma musique aujourd’hui."

 

  • Daft Punk ou Elton John sont des artistes qui ont une grande liberté de création. Vous vous permettez également de toucher à tout ?

J.G. : "Oui ! Pour moi, il faut toujours s’amuser. C’est ce qui caractérise mon projet. Les gens le ressentent et ça crée de supers échanges. En concert, c’est pareil  : tout est possible et il y a beaucoup d’improvisation. Je laisse cette porte ouverte à l’amusement et au partage."

 

  • En parlant d’amusement, sur votre premier album Cooleur, sorti il y a bientôt deux ans, on vous retrouve en superhéros. Le monde de l’enfance est assez présent dans cet album ?

J.G. : "Totalement. Quand j’ai commencé à le composer, le point de départ était le morceau Couleur. J’avais l’impression de faire LE morceau dont je rêvais à 14 ans : quelque chose d’explosif avec beaucoup d’énergie, à la fois enfantin et profond. Je me suis dit qu’il fallait que je retrouve cette énergie dans tout l’album. Enfant, on a une imagination sans limite et au fur et à mesure de la vie et des responsabilités, on a tendance à la mettre de côté. Pour moi, c’était un moyen de retrouver toute cette créativité de l’enfance." 

 

  • Cet album a été l’occasion de travailler avec différents artistes. On est là aussi dans une riche palette de sons et d’influences ?

J.G. : "Complètement  ! Une palette de profils et même de médiums différents, puisqu’il y a notamment un morceau avec Jean-Charles de Castelbajac dont le travail m’inspire beaucoup. Il a ce même rapport à l’imagination de l’enfance et à la créativité des couleurs. Il y a aussi Pedro Winter sur le disque, manager des Daft Punk à leurs débuts et directeur du label Ed Banger qui m’a beaucoup influencé. C’est un peu une boucle qui se bouclait, un rêve ! Ensuite il y a Chromeo, un duo de funk que j’ai beaucoup écouté. Je voyais ce groupe aux Grammy awards, au Coachella Festival. Ça paraît fou pour moi de les avoir sur le disque et que l’on soit amis aujourd’hui !

 

  • Vous êtes l’artiste le plus programmé dans les festivals de l’été, avec plus de 40 concerts. Votre musique est calibrée pour ce style de live.

J.G. : "Pour moi, c’est la plus belle des récompenses d’avoir ce titre, parce que ma musique est vraiment faite pour la vivre avec le public. La scène, c’est ce que je préfère... Je ne réfléchis plus, tout sort instinctivement. Quand je fais mes morceaux en studio, je pense déjà à ce moment-là en fait. Par exemple, le morceau que je suis en train de finir aujourd’hui, j’imagine déjà la manière dont il sera fait en live."

 

  • On verra ça cet été alors ! Et pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, qu’est-ce que vous pouvez leur dire au sujet de votre concert chalonnais du 31 août en plein-air ?

J.G. : Je pourrais leur dire qu’il ne faut pas hésiter à venir parce que, justement, ce concert est taillé pour les festivals. Il faut toujours prendre en compte le visiteur qui vient par hasard ou par curiosité et qui découvre la musique sur le moment. Dans ce set, on est tellement dans une énergie communicative et dans le partage, qu’il peut très bien s’apprécier sans connaître ma musique. C’est d’ailleurs pour moi la meilleure façon de la découvrir.

 

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